L’appli qui détecte les offres d’emploi
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Négocier son premier salaire est une étape cruciale pour bien débuter dans la vie professionnelle. Pourtant, beaucoup de jeunes diplômés n’osent pas le faire, par peur de paraître trop exigeants ou mal préparés. En réalité, bien préparer sa négociation salariale dès le premier emploi peut faire toute la différence pour la suite de ta carrière.
Dans ce guide, Vigijobs t’accompagne pas à pas pour t’aider à comprendre ta valeur sur le marché, formuler des arguments solides, éviter les pièges classiques, et négocier ton premier salaire en toute confiance.
Ton premier salaire fixe la base de ton évolution future. Une rémunération plus élevée au départ signifie aussi des augmentations et des primes plus importantes dans le temps. Ne rien négocier aujourd’hui, c’est risquer de perdre plusieurs milliers d’euros sur les prochaines années. De plus, les évolutions salariales internes sont souvent indexées sur le salaire d’entrée. Il est donc crucial d’entamer sa carrière avec une base solide.
💡 D’ailleurs, si tu veux, puisqu’on parle d’argent, on te liste dans cet article les métiers les mieux payés !
La négociation salariale est encore taboue, surtout pour les jeunes diplômés. En abordant cette discussion dès ton premier emploi, tu poses les bases d’une relation professionnelle saine, où transparence et confiance sont au cœur des échanges. C’est aussi une façon de montrer que tu es conscient·e des réalités économiques de ton métier et de ton secteur.
Donc respire un coup : tu ne passes pas forcément pour une personne vénale attirée que par l’argent ! Au contraire, tu montres que tu connais ta valeur. Belle transition pour la suite de l’article héhé
Diplôme, domaine d’activité, expériences (stages, alternance, jobs étudiants), localisation : tous ces éléments influencent ton salaire. Par exemple, un poste à Paris ne proposera pas la même rémunération qu’en province. Utilise les enquêtes d’écoles, les plateformes comme Welcome to the Jungle, Glassdoor, Indeed ou les études de l’Apec. N’hésite pas à demander conseil à ton réseau ou à d’anciens camarades déjà en poste. Croise les données pour obtenir une vision réaliste et adaptée à ton profil !
Ne viens jamais avec un chiffre unique. Proposer une fourchette (ex. 2 000 à 2 300€ brut mensuels) te permet de garder une marge de négociation tout en donnant un cadre clair. Adapte-la selon les avantages proposés par l’entreprise : mutuelle, transport, tickets resto, etc. Cette flexibilité montre ta capacité à t’adapter, tout en restant cohérent·e avec ton niveau de compétences et le marché. Privilégie la transparence et justifie toujours ton estimation. Et surtout, ne propose pas un chiffre beaucoup trop élevé par rapport à ta situation !
Il est temps de mettre à profit tes années d’expertise en stalkage (oui, on te voit stalker ton ex chaque soir, on te voit !).
Avant l’entretien, explore la culture et les pratiques salariales de l’entreprise. Certaines entreprises appliquent des grilles précises, d’autres sont plus ouvertes à la négociation. Vérifie si l’entreprise propose des primes, une rémunération sur 13 ou 14 mois, des tickets restaurant, ou encore des jours de télétravail. Plus tu connais les règles du jeu, plus tu seras à l’aise pour en discuter. Tu peux aussi consulter les offres d’emploi de la société pour repérer des indices sur la politique de rémunération.
Rien ne s’improvise ! Prépare des arguments solides : en quoi tes stages ou projets t’ont-ils permis d’acquérir des compétences utiles au poste ? Que peux-tu apporter dès les premières semaines ? Prépare des réponses aux objections possibles, comme : « On n’a pas le budget », ou « C’est le salaire prévu pour ce type de profil ». L’objectif est de rester calme, factuel·le et constructif·ve, tout en montrant que tu es motivé·e et conscient·e de ta valeur.
Autant aller jusqu’au bout des choses ! Oui, négocier son premier salaire, c’est sympa, mais ne t’arrête pas en si bon chemin (sans être trop gourmand·e évidemment)
Le salaire, ce n’est pas que le brut mensuel. De nombreux éléments peuvent améliorer ton package global : tickets resto, mutuelle, prévoyance, transports pris en charge, télétravail, jours de congés supplémentaires, horaires flexibles, accès à une salle de sport ou à des formations. Ces avantages peuvent représenter plusieurs centaines d’euros mensuels. Si l’entreprise ne peut pas augmenter ton salaire, tu peux négocier sur ces éléments pour équilibrer la balance.
Si l’employeur te propose un salaire en dessous de tes attentes, propose un rendez-vous d’évaluation à 6 mois ou à la fin de la période d’essai. Cela montre ton engagement et ton envie de progresser tout en laissant le temps à l’entreprise de constater ta valeur. Tu peux également fixer des objectifs précis à atteindre pour justifier une augmentation rapide. C’est une manière intelligente de montrer ton ambition tout en t’adaptant à la réalité économique de l’entreprise.
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Il est tentant de vouloir connaître le salaire rapidement, mais aborder ce sujet dès le début de l’entretien peut envoyer un mauvais signal. Montre d’abord ton intérêt pour le poste, l’entreprise et les missions. Attends que le recruteur évoque le sujet ou parles-en à la fin de l’échange, une fois que tu as valorisé ton profil. Cela te place en position de force car l’employeur aura déjà perçu ta motivation et tes compétences.
💡 On t’a préparé plein de questions que tu peux poser pendant un entretien d’embauche si tu veux développer le sujet !
Fixer un montant précis sans marge de manœuvre peut bloquer la négociation. Privilégie une fourchette raisonnable, qui montre que tu as réfléchi à ta valeur mais que tu es aussi ouvert·e à la discussion. Par exemple : « Je vise une rémunération entre 28K€ et 30K€, selon les avantages proposés et les missions confiées. » Cette souplesse est souvent appréciée par les recruteurs.
Une proposition inférieure à tes attentes n’est pas une fin en soi. Ne te ferme pas. Demande des explications, reformule tes attentes, propose des ajustements. Par exemple : « Je comprends vos contraintes, mais je pense que mon profil justifie une réévaluation, notamment au regard de mon expérience en stage sur des missions similaires. »
Négocier son premier salaire, c’est une compétence qui s’apprend. N’y va pas au talent ! En te préparant bien, tu peux vraiment faire la différence. Montre que tu connais ta valeur, reste ouvert au dialogue, et n’aie pas peur de poser des questions. Tu ne joues pas ta carrière sur un seul entretien, mais tu poses les bases d’un rapport sain au travail.
Et si ça ne se passe pas bien, ce n’est pas la fin du monde. Tu devras juste retourner sur l’appli Vigijobs pour trouver les offres d’emploi publiées sur + de 5000 sites, c’est tout… 👀
Cela dépend de ton secteur, ton expérience et ta région. En moyenne, par exemple :
Ingénieurs : 35 000 à 45 000€ brut annuel
Commerce : 31 000 à 33 000€
Droit : 30 000 à 40 000€
Pharmacie / santé : 30 000 à 35 000€ Ces chiffres peuvent évoluer rapidement. Consulte les dernières études (Apec, Écoles, Observatoires métiers) pour rester à jour.
Oui. Le statut cadre implique généralement une rémunération plus élevée, des avantages supplémentaires et une plus grande autonomie. Mais attention : il peut aussi signifier plus d’heures, de responsabilités et une charge mentale plus forte. Ce statut n’est pas automatique, il faut peser les pour et les contre selon ton projet pro.
Des résultats concrets obtenus pendant une période d’essai
Des compétences techniques rares ou recherchées
Une forte implication dès le démarrage
Une comparaison avec les salaires du marché. Prépare des exemples chiffrés et mets-les en lien direct avec les besoins de ton manager.
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